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Le Sacrement de La Miséricorde






 

Là où le Péché abonde, la grâce surabonde

Le Cœur de Dieu est une source intarissable pour ceux qui attendent tout de Lui dans une confiance sans borne. Sur la croix, en regardant Jésus, la folie de la confiance du bon larron était suprême sagesse. Il a cru que Dieu pouvait tout pour lui. Jésus ne peut décevoir une telle foi et le canonise de son vivant : «Aujourd’hui même, tu seras avec Moi dans le paradis.» (Lc 23, 43)

Notre péché ne doit jamais nous écraser.

«Reviens à Moi, car Je t’ai racheté.» (Isaïe 44, 22)

Ne nous laissons jamais écraser par notre péché, il est englouti par la Miséricorde. Il faut nous en souvenir seulement pour aimer davantage. Recourir au Sacrement du Pardon avec une foi sans limite, quelles que soient nos fautes, c’est être comblé par Celui qui nous appelle : Si tu es un abîme de péchés, Je suis un abîme de miséricorde.

Même nos fautes, Dieu les utilise pour notre bien.

Décidons de ne jamais rester avec un sentiment de médiocrité, un refus d’aimer sous toutes ses formes ; allons au Dieu de tendresse dans le Sacrement du Pardon et soyons dans l’action de grâces à cause de la guérison toujours reçue à la mesure de notre désir de sincérité et de conversion.

Mon acte de contrition.

«O Jésus, mon Sauveur et mon Intime, mes péchés, mes infidélités, mes attaches, mes refus d’aimer pour lesquels Tu as versé ton sang, sont une ingratitude, une injustice, une injure envers un Père infiniment Saint, infiniment Bon ; de plus, ils ont mis un obstacle au passage de la tendresse sur le monde.
Au nom de ton sang versé, de ta mort sur la croix et par ma Mère Immaculée, je Te demande une douleur sincère, profonde, efficace pour avoir blessé Ton Cœur qui, pourtant, vient combler.
J’ai méprisé tes dons, tes intérêts, j’ai préféré les plaisirs passagers de la terre.
J’implore ton Esprit de paix, de lumière et de force, car je ne veux plus T’offenser et désire choisir de plein gré ton bon plaisir, même s’il se présente sous forme de croix. Je vais essayer de tout Te rendre à force d’amour. Je ne compte pas sur moi, mais sur la puissance de ton Esprit pour me porter et n’agir que par ta bonté.»[...]

Quand tu vas te confesser, sache que c’est moi-même qui t’attends dans le confessionnal, je me dissimule seulement derrière le prêtre, mais c’est moi seul qui agis dans l’âme. Ici la misère de l’âme rencontre le Dieu de Miséricorde.
Dis aux âmes, qu’à cette source de miséricorde, les âmes ne puisent qu’avec le vase de la confiance.» Jésus à Sœur Faustine
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Extrait de OSE LA CONFIANCE
par Sœur Cécile Bigo
Editions F.X. de Guibert