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Ladoration
du Très Saint Sacrement, exposé ou non,
reste un excellent moyen de nous préparer à
ces rencontres merveilleuses que le Seigneur nous propose
davoir avec Lui en nous invitant au «festin
des Noces de lAgneau».
Pensons aux veillées nocturnes du frère
Charles de Foucauld à Nazareth ou à Béni-Abbès
: «Mon
Dieu, quil est doux de veiller à vos pieds
! Merci de mavoir éveillé ! Merci
de mavoir fait lever ! Merci de mavoir autorisé,
invité, à me tenir à vos pieds,
en tête à tête avec Vous pendant
ce calme et dans les ombres de la nuit et de me choisir,
moi si indigne, pour Vous tenir compagnie, pour Vous
adorer, pour Vous parler durant ces heures où
tant dâmes sommeillent ! Quelle grâce,
mon Dieu et quai-je fait pour cela ?
je
suis peut-être le seul en ce moment à Nazareth
qui veille à vos pieds
Quelle grâce
mon Dieu ! Que Vous êtes bon ! Que je suis heureux
! Merci, merci, merci !
O mon Dieu, je Vous adore,
je Vous aime !»
Et lon sait la place centrale que tenait la présence
du Seigneur au Tabernacle dans la piété
et la pastorale du curé dArs. «Il
est là et Il vous attend»,Les saints daujourdhui
ne raisonnent pas autrement. «Nuit et jour, Il
est là,» répète Mère
Teresa. «Si vous voulez réellement grandir
dans lamour, revenez à lEucharistie,
revenez à cette adoration.
Oui,
le Seigneur rend toujours au centuple le temps quon
Lui consacre. Cest une vérité dexpérience.

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