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L'EUCHARISTIE
: SACRIFICE PARFAIT
Rappelons-nous
tout d’abord l’immense mystère enraciné dans ce mot
“Eucharistie”. Célébrée sur nos autels et sur ceux de
nos frères orthodoxes, elle est le sacrifice parfait.
Dans l’Eucharistie, les disciples du Christ ont le sacrifice
parfait, le prêtre et la victime identifiée par le Dieu
fait homme, chaque célébration renouvellant le moment
capital de l’histoire de l’humanité : le Calvaire et
la Résurrection, indissociables, dans le Mystère Pascal.
Tout cela pour en arriver au Cœur de Jésus. Chaque catholique
assistant à la Messe, et y participant comme la liturgie
actuelle l’y autorise, ne fait qu’un avec le Cœur Sacré
de Jésus. Le chrétien convaincu qui reçoit Jésus-Christ
dans la Sainte Communion est ainsi au plus près du Cœur
de Jésus. Dans leur dévotion pour le Cœur Eucharistique,
ils comptent sur le don sublime qui englobe tout : non
seulement le don de Jésus lui-même, mais aussi sa présence
réelle, son immolation sacrificielle, son union avec
nous dans notre communion sacramentelle.
UNE
APPROBATION OFFICIELLE DANS L'EGLISE
Déjà au 17e siècle,
saint Jean Eudes (mort en 1680) parla du Cœur de Jésus
comme d’un brasier d’Amour pour nous dans le plus saint
des Sacrements. La révélation privée reçue par une fervente
dame française, Sophie Prouvier, a été un facteur de
développement pour la dévotion au Cœur Eucharistique.
Une intervention officielle ne manqua pas. Pie IX en
1868, indulgencia une invocation au Cœur Eucharistique
de Jésus. Un changement intervint le 9 novembre 1921,
lorque la Congrégation des Rites approuva une Messe
et un Office en l’honneur du Cœur Eucharistique de Jésus.
Il serait célébré le jeudi suivant l’octave du Corps
du Christ.
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